Entrevue – Nico Design

NICO par Nicolas Bilodeau, fondateur et directeur de la création.

Comment est née votre marque et comment la décririez-vous?
L’idée de ma marque a pris naissance à la table à patrons de mon école de mode (Cégep Marie-Victorin). À l’époque, je voulais révolutionner le monde de la mode masculine avec une approche plus humaine et chaleureuse. C’est en 2015 que NICO a officiellement vu le jour. À cette occasion, j’ai présenté une collection intitulée Chasseur-Urbain qui se voulait militaire, funky et colorée. Ma marque est graphique, urbaine et éditée.

Parlez-moi de votre processus créatif? 
Tout débute par la recherche d’une étoffe qui m’inspire ; un processus qui peut s’avérer ardu quand tu désires être unique. Une fois le tissu déterminé, la visualisation de la collection ainsi que les illustrations me viennent naturellement. Par la suite, je fais des combinaisons de tissus, je trouve des finitions appropriées et je peaufine le tout. J’adore parler à mon équipe de mon univers et de ma vision. Ces discussions me poussent à me dépasser et à concevoir un univers encore plus extravagant.

Qu’est-ce qui a inspiré votre nouvelle collection?
Il y a deux choses qui ont inspiré ma collection. Premièrement, en cherchant des photos d’inspirations, j’ai remarqué un pli sur un vêtement. J’ai donc continué l’idée en la poussant un peu plus loin ; où pourraient se retrouver les plis pour rendre le tout signé NICO. Deuxièmement, j’ai déniché un jacquard métallique à motifs abstraits dans ma recherche de tissus, je me suis tout de suite imaginé un univers baroque chic pour ma prochaine collection.

Quelles sont vos influences du moment?
L’architecture m’inspire quotidiennement : les couleurs, les formes, l’implantation d’un bâtiment dans un milieu… Une autre chose qui m’inspire et me dirige dans la vision de ma compagnie est l’humain (qui va porter mes créations ?), le confort et le style. Que ce soit pour une soirée chic ou pour aller travailler, l’élégance graphique et la polyvalence demeurent essentielles.

Quelle est la pièce signature de votre marque?
Les complets colorés de la collection printemps-été 2020.

Qui est la femme NICO ? Et l’homme NICO?
Les femmes et les hommes Nico sont éclectiques et élégants.

Quel est votre plus beau souvenir relié à la mode?
Le lancement de ma première collection. Le sentiment que j’ai eu à la fin de mon défilé lorsque je suis sorti sur la passerelle pour saluer mes amis, mon entourage et les invités. WOW ! Une montée d’adrénaline incroyable.

Comment relevez-vous les défis de la COVID?
Très bien ! Enfin, je prends le temps de conceptualiser, de m’asseoir, de penser et de réfléchir sur les choses que j’aime et celles dont je dois me départir. Étant infirmier, à temps plein, c’est un luxe que je ne m’offrais pas très souvent. Nous venons de lancer les masques NICO et je mise beaucoup sur le marketing de ceux-ci. L’avenir est encore incertain, mais je demeure positif quant à l’avenir de la mode au Québec.

Sur une note différente… quel est le livre sur votre table de chevet?
“Beautiful People – Saint Laurent, Lagerfeld : splendeurs et misères de la mode” par Alicia Drake.

La chanson que vous écoutez en boucle?
“Forever” par Chvrches.

Une télésérie que nous devrions visionner en rafale?
“La Casa de Papel” (Netflix).

Votre recette du moment?
Poutine et pizza (simple et gourmand !)

Et un film qui vous inspire?
“Valentino: The Last Emperor” réalisé par Matt Tyrnauer. WOW !


Andrew McNally

Je m’amuse souvent à répondre que je suis un hybride dans de la mode lorsque l’on me demande ce que je fais dans la vie. Je réponds ainsi car j’interviens de différentes façons dans ce milieu qui me passionne. Je suis chroniqueur mode au Journal de Montréal dans lesquelles je signe différentes chroniques, dont Mode de stars et Dans la garde-robe de… Je suis derrière l’image de chanteurs et d’acteurs du Star Système québécois. Je fais également de la direction artistique pour des événements mode et des défilés. Et j’occupe le reste de mon temps à enseigner la mode au Collège LaSalle !